Train, bus, CNG... pour nos vacances avec Capu on aura tout tenté 2
Après Sreemongal, en route pour Chittagong.. en train. Premier train de nuit pour nous et comme c'est la période des retours des vacançes de Eid, il n'y a plus de place en couchette... Nous voilà parti avec la promesse d'un voyage épique.
Le train est censé partir à 22h50. On nous dis d'y aller vers la demi, tout en sachant que le train ne sera probablement pas la avant minuit.. Et c'est bien ça. Inutile de préciser que notre gare etait juste un arrêt après la gare de départ, ce retard est donc tout simplement habituel.
Bon, évidemment, nous restons au Bangladesh... Et trois blancs qui attendent sur un quai de gare au Bangladesh, ca ne passe pas inapercu! On se déplace un peu pour éviter les attroupements de curieux le long du quai, et nous y sommes...
Le train arrive... Plein de monde partout bien sur, et impossible de savoir dans quel wagon on doit monter. Un gentil monsieur nous aide a trouver le wagon, et un policier nous escorte a travers la foule et
dégage "gentillement" les personnes assisent à nos places avec la menace de la matraque.
Le train part on est assis et tout va bien!
Encore une fois, "Heureusement que les habitants nous aident, parce que le pays ne nous aide pas".
"Petit" trajet de 8 heures avec des gens un peu partout, debouts, assis, ca discute, ca s'engueule enfin ca vit! Le silence au Bangladesh n'est qu'une douce utopie. Cela répondra à la première question. Nous avons survecu au train, et nous méritons presque une médaille pour ça.
Arrivée au petit matin à Chittagong après une courte nuit, entrecoupée de petites anecdotes... Le policier laisse tomber son fusil sur Capu, Manu s'endort sur sa voisine voilée (et pas franchement à l'aise avec la situation), ... Notre prochaine mission sera de trouver un CNG et de faire comprendre l'adresse du chantier naval Tara Tari et sur le chemin, éviter le travelo un peu lourd et les enfants qui demande de l'argent....
Mission réussie avec brio, si on excepte avec un petit craquage nerveux au milieu, et un trajet de CNG assez long pour Manu (réponse à la deuxième question...)
Nous voila donc sur le chantier de Tara Tari, ou l'association fabrique des bateaux en fibre de verre, et ou "gold of bengal" cree le premier bateau 100% en fibre de Jute!
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez regarder "Gold of Bangal" sur Facebook. Comme ils disent, "Jute do it", c'est intéressant, leurs vidéos sont pas mal faites, et ça m'évite d'avoir à tout vous expliquer ici (même que si vous regardez les vidéos, vous pourrez voir vos serviteurs dessus... Qui saura nous retrouver?)
Comme nous avions bien evidement calcule notre coup, nous sommes arrive LE jour de l'infusion de la coque du bateau, ce qui est plutôt interessant.
Une petite journée parfumee aux odeurs de resines,et on est répartit. Direction Ruma Bazar pour 4 jours de trek dans les Bandarbans, LA région des collines du Bangladesh.
Bus, tuk tuk electrique, bus, bateau et nous y voila. Simple comme bonjour quoi.
Ruma Bazar c'est une "ville" pas très jolie, sans veritable interet, mais qui sert de point de depart pour le trek. Elle accueille aussi un petit camp de l'armee, la region etant en paix depuis peu (les habitnts des collines viennent de tribus qui ne sont proches ni ethniquement ni religieusement des bengalis. Lors de son independance, la gouvernement du Bangladesh a lance le "bangladeshi is bengali", ne laissant pas la place aux differences culturelles des tribus. Ajoutes a cela a fin d'un regime fiscal special, et ils ont pris les armes).du coup, on doit aller se presenter a l'armee, ce qui est un processus ou il faut s'armer de patience...
Une fois notre patience mise à l'épreuve, nous voila donc fin pret pour une nouvelle étape de nos vacances. Mais ça, ça sera pour le prochain article.Sachez quand même que pour l'instant, nous n'avons toujours pas échappé à l'inevitable riz...